
M&A des services financiers : l’angle mort du contrôle des investissements étrangers
Si l’annonce du rachat de la banque Banco BPM par UniCredit est significative, ce n’est pas tant en raison de son montant (14 Mds€), lequel témoigne de la vigueur actuelle du M&A dans les services financiers, que de la volonté des pouvoirs publics italiens de considérer le secteur de la finance comme une activité sensible en le sanctuarisant par une “golden share”. Une position qui devrait faire florès au-delà de la Péninsule. Pascal Dupeyrat, fondateur du cabinet Relians consulting, et Alexandre Capel, juriste doctorant, expliquent pourquoi.