La protection des droits humains : nouvel enjeu juridique majeur pour les entreprises ?
La France s’est dotée, le 27 mars 2017, d’un instrument juridique inédit : la loi relative au devoir de vigilance des sociétés mères et entreprises donneuses d’ordre. Quatre ans après le drame du Rana Plaza, les élus français ont souhaité dépasser les simples concepts de soft law qui encadraient jusqu’alors les droits humains et ont exigé des grandes entreprises qu’elles jouent un rôle plus actif en la matière. À son tour, l’Union européenne est sur le point d’adopter une directive européenne sur le devoir de vigilance. L’année 2022 sera-t-elle celle de la consécration de la protection des droits humains ? Quel bilan tirer de quatre années de devoir de vigilance à la française ?