Roland Poirier quitte Brandford Griffith pour Lussan Avocats
Paru dans La Lettre des Juristes d'Affaires n°1387 du 04 mars 2019
Après douze années passées chez Brandford Griffith comme associé fiscaliste, Roland Poirier tourne enfin la page pour rejoindre le cabinet Lussan Avocats.
Il devient le dixième associé de la structure qui confirme ainsi sa volonté d’élargir sa palette d’activités vers le conseil. Rappelons en effet que ce cabinet a été fondé il y a 85 ans par le bâtonnier Lussan qui lui avait donné une couleur très contentieuse. Mais les récentes cooptations et les recrutements d’associés externes démontrent l’ambition de l’équipe de renforcer son expertise en conseil aux entreprises et aux banques. L’arrivée de Roland Poirier s’inscrit donc dans cette tendance.
Celui-ci est titulaire d’un DESS de droit des affaires et fiscalité (Paris I, 1986) et est diplômé de l’école du commissariat de la marine (1986). Il a débuté comme avocat chez Linklaters en 1987 où il a exercé durant une année dans les équipes londoniennes. En 1991, il rejoint Arthur Andersen, avant de devenir directeur de Landwell en 1994. Six ans après, il intègre le grand cabinet français Rambaud Martel comme associé, et participe au rapprochement avec la firme Orrick.
Un an plus tard, en 2007, déçu par le faible nombre de dossiers cross-boarder, il rejoint Brandford Griffith. La structure française était alors en plein développement. Elle comptait une trentaine d’avocats intervenant en droit boursier et en M&A non coté. Roland Poirier prend donc la responsabilité de la pratique fiscale. Et au fur et à mesure des années, et des mouvements internes, il développe également une activité corporate.
Aujourd’hui, il conseille les entreprises dans la structuration et la négociation de leurs opérations de fusions-acquisitions, ainsi que leurs actionnaires et dirigeants en matière patrimoniale et de gouvernance. Il présente également une belle activité en contentieux fiscal dans laquelle il intervient pour le compte de personnes physiques et de personnes morales. « Après l’adoption de la loi relative à la lutte contre la fraude, le nombre de dossiers en pénal fiscal ne cesse de croitre. Et la tendance devrait se poursuivre. En rejoignant le cabinet Lussan Avocats, nous pourrons unir nos compétences dans l’intérêt de nos clients », explique-t-il.
Une dualité de technicité qui est en effet particulièrement intéressante en pleine actualité UBS. On notera d’ailleurs que cabinet Lussan a représenté Raoul Weil, l’ex numéro 3 d’UBS AG et seul prévenu personne physique qui a fait l’objet d’une relaxe en première instance.