Cazals Manzo Pichot est rejoint par Virginie Aïdan comme associée
Paru dans La Lettre des Juristes d'Affaires N°1374 - du 26 novembre 2018
La fameuse boutique parisienne spécialisée en droit fiscal vient d’être rejointe par un cinquième associé. Et, cerise sur le gâteau, il s’agit d’une femme !
Virginie Aïdan a intégré l’équipe il y a quelques jours pour apporter ses compétences sur des sujets de fiscalité des entreprises. « Nous renforçons notre pratique en fiscalité corporate en y adossant une compétence très technique sur des problématiques cross boarders », explique Thomas Cazals. Bien sûr, l’activité du cabinet était déjà positionnée à l’international puisque l’équipe intervient à 50 % sur des dossiers transnationaux. « Nous avons par ailleurs créé un réseau de correspondants étrangers très efficaces et que nous pouvons adapter selon la typologie de nos clients », ajoute Maxence Manzo. Mais le parcours de Virigine Aïdan leur permet de passer à l’échelon supérieur.
Diplômée du master 221 de la fiscalité des entreprises (Paris Dauphine, 2006), elle avait débuté sa carrière au sein du cabinet KGA Avocats en 2008 où elle avait participé à la création du département fiscal aux côtés de l’associée Nathalie Bouché. En 2011, elle avait choisi d’intégrer l’équipe de Xenia Legendre chez Hogan Lovells.
Huit ans durant lesquels elle est intervenue, pour le compte d’entreprises et de dirigeants, sur la structuration fiscale d’opérations de fusions-acquisitions internationales, de joint-ventures, ou encore de deals immobiliers complexes. On l’aura par exemple remarquée sur la création de Solunion, une joint-venture internationale entre Euler Hermes et Mapfre, ou encore sur l’acquisition par Aéroports de Paris d’une participation dans TAV Airports.
« J’étais très heureuse chez Hogan Lovells, mais j’ai été attirée par le projet du cabinet Cazals Manzo Pichot qui propose une offre unique sur le marché. Au-delà de la grande technicité de l’équipe, chaque dossier est automatiquement traité par un binôme d’associés, auquel s’ajoute un collaborateur. C’est un gage de qualité et une offre totalement adaptée à la personnalité de chacun des clients », détaille-t-elle.
Elle connaissait d’ailleurs les deux fondateurs avec qui elle avait déjà exercé au moment où elle effectuait son stage dans l’équipe fiscale de Jones Day en 2008. Des avocats qu’elle qualifie d’« audacieux et qui n’hésitent pas à aller de l’avant, dans un bon esprit et une bonne dynamique ».