Questions d'avocats à... Benoît Le Bars, cabinet Lazareff Le Bars
Benoît Le Bars, co-fondateur du cabinet Lazareff Le Bars
Retrouvez cette interview dans l'Annuaire des Juristes d'Affaires 2015, p.21 à p.22
Fondé en 2009, Lazareff Le Bars est un cabinet de niche spécialiste de l’arbitrage international, du contentieux des affaires et du conseil juridique et fiscal en Afrique. Son co-fondateur, Benoit Le Bars, revient sur le développement du cabinet à l’international.
Votre cabinet, spécialisé en Arbitrage international, est très présent en Afrique. Quels sont les zones et les secteurs les plus porteurs de développement actuellement pour les cabinets français ?
Benoît Le Bars : Depuis sa création en 2009, Lazareff Le Bars est un cabinet de niche dédié à l’arbitrage international et aux modes alternatifs de règlement des conflits (MARC), au contentieux des affaires et au conseil juridique et fiscal en Afrique. Le choix d’un positionnement concentré sur l’arbitrage international exercé dans un environnement indépendant n’est pas le fruit du hasard. Notre vision repose sur une fidélité aux éléments fondamentaux de notre métier, à savoir une forte implication caractérisée par un contact direct et simple, basé sur la confiance entre l’avocat et son client, ainsi qu’un très haut niveau de professionnalisme et de réactivité, à des coûts raisonnés.
Une équipe de professionnels exerçant chaque jour leur savoir-faire dans leurs domaines de spécialité permet d’appréhender des situations complexes en toute confidentialité. L’ensemble de ces éléments est la clé du conseil en Afrique. Mais elle ne fait pas tout. La croissance de l’Afrique est disparate. Certains pays anglophones affichent les taux de croissance les plus élevés et concentrent aussi un très grand nombre de projets d’envergure. Il est parallèlement possible de constater un retour des grands pays de la zone francophone d’Afrique de l’ouest et centrale. Enfin, la dynamique des entrepreneurs issus du Maghreb ou des pays arabes, qui n’hésitent plus à se tourner vers le reste du continent, est également à noter. Discerner les secteurs d’industrie en progression est délicat car d’importantes mutations sont en cours. Alors que, par le passé, les grands projets en Afrique concernaient plutôt la logistique, les matières premières, l’énergie ou les grandes infrastructures, l’accès croissant de nombreux pays au rang d’économies dites moyennes, à l’échelle mondiale, conduit à une démocratisation des activités concernées.
Ainsi, de l’assurance à la grande distribution en passant par la construction, les services ou la santé, les opportunités d’accompagner des entreprises souhaitant se positionner en
Afrique s’accélèrent un peu plus chaque année. Le meilleur conseil à donner à des confrères est sans doute de rester centré sur ses domaines de compétence et d’oser se former pour pouvoir appréhender les spécificités nombreuses d’un continent fait de 54 pays, tous différents.
Vous avez également ouvert en 2014 un bureau à Bruxelles. Que vous apporte cette présence près des institutions européennes ?
B. L.-B. : Bruxelles est l’une des grandes places de l’arbitrage en Europe et une étape essentielle dans la poursuite de la stratégie d’ouverture du cabinet à l’international. Son caractère multiculturel, et son rôle particulier au sein de l’Union européenne, en font une formidable porte d’entrée sur les marchés du Nord de l’Europe. Grâce à cette nouvelle implantation, nous proposons à notre clientèle belge, français et d’Europe du Nord un service intégré encore plus performant. Ce bureau nous permet aussi de structurer les relations existantes et notre collaboration avec des professionnels belges très présents dans les procédures arbitrales internationales. Il faut également ajouter que les rapports privilégiés et la synergie évidente que le pays entretient, de par son histoire, avec le continent africain, constituent un atout et une valeur ajoutée pour notre équipe parisienne.
Avez-vous le projet d’ouvrir de nouveaux bureaux ?
B. L.-B. : Bruxelles est une première étape. Pour une boutique dédiée à l’arbitrage et au commerce international, nos interventions actuelles sur les grandes places mondiales peuvent logiquement se prolonger par une représentation locale. Ainsi, tout en conservant notre caractère de cabinet spécialisé, nous pourrons proposer nos services spécifiques à une clientèle en recherche de proximité.
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