3 bonnes pratiques pour rester stable par temps agité
Comment garder confiance en soi et rester actif quand nous perdons un contrat important ou lorsqu’un membre de notre équipe, que nous apprécions, nous quitte pour aller chez un concurrent ? Comment ne pas se laisser submerger par le stress quand le volume de nos dossiers, de notre activité augmente, diminue ou stagne ? Comment rester bien stable en temps de crise ?
Voici 3 bonnes pratiques pour tenir bon quand notre quotidien professionnel est chahuté :
Restaurer son sommeil
C’est LA base. Par temps agité, la qualité de notre sommeil diminue et il est fréquent de constater des réveils prématurés autour de 3 heures du matin. Ces indices sont autant d’alarmes à prendre en compte. Dès lors que ça commence à devenir difficile, nous devons assurer notre capital sommeil : intégrer des micro-siestes dans la journée (entre 10 et 20 minutes max) et s’imposer plus de temps de repos, même brefs. Laisser la fatigue s’installer est un excellent moyen pour perdre le moral et s’enfoncer. Le cerveau se « réinitialise » pendant le sommeil. Si nous ne lui laissons pas ce temps nécessaire, nous risquons la surchauffe !
Se restaurer
Nous ne pouvons pas continuellement faire fonctionner notre voiture sans carburant. Or, par temps difficiles, c’est la principale tentation : ne pas s’arrêter pour prendre de l’essence. Nous pensons, de façon inappropriée et compréhensible, que nous ne pouvons pas nous le permettre. Mais nous avons besoin de ressources. Stimuler sa créativité, nourrir son cerveau de choses nouvelles et plus légères, une heure par jour ou décider de marcher au lieu de prendre son scooter pour profiter du beau temps ; planifier une expo entre deux rendez-vous dans le même quartier ou à l’heure du déjeuner ; aller marcher dans le parc à quelques minutes du bureau ; se lever une heure plus tôt et prendre le temps de courir le matin avant d’aller travailler ; s’arrêter dix minutes dans un endroit calme et silencieux… tout est bon.
Demander du soutien
C’est dangereux de garder et porter seul nos soucis, nos doutes et nos craintes. Tôt ou tard, ce sont notre dos, nos cervicales ou notre ventre qui s’exprimeront pour nous. Il est important de savoir s’entourer d’une personne qui saura nous écouter, sans nécessairement chercher à résoudre nos problèmes. Osons demander de l’aide : à un confrère, un collaborateur, un coach, un mentor, un consultant, un médecin ou bien un thérapeute. Cela demande de l’humilité mais permet rapidement de reprendre des forces et de retrouver de l’énergie et du soutien !
Laquelle des trois recommandations est la moins investie chez vous ? Qu’est-ce que vous vous interdisez de faire et qui serait pourtant bon pour vous ? Pourquoi ? À vous de répondre à ces questions.