Des enquêtes internes sans droits de la défense ?
Tout commence par un bref appel téléphonique : « Une enquête est en cours vous concernant ». Impossible d’en savoir plus. L’anonymat est total, notamment depuis que la loi protège les lanceurs d’alerte. Or, au stade de ce premier contact, l’enquête est souvent très avancée et le dossier probatoire, déjà constitué.