Le spectre de la crise
La France doit-elle s’inquiéter de la crise boursière chinoise ? Le président de la République et le ministre de l’Économie se sont voulu rassurants en début de semaine en déclarant que cette dernière ne devrait pas avoir d’impact à court terme. Reste que lorsque la Chine tousse, l’économie mondiale s’enrhume. Car, comme l’a quand même souligné Emmanuel Macron, l’empire du Milieu est le pays qui a le plus contribué à celle-ci durant les 10 dernières années. Et notamment en Europe où il se situait en seconde position des acquéreurs les plus actifs en 2014, selon Thomson Reuters. Ceux qui, après les rachats de vignobles bordelais, du Club Med ou de l’aéroport de Toulouse, accusaient la France de vendre son patrimoine et ses entreprises à la Chine, pourraient donc assister avec satisfaction à un ralentissement des investissements asiatiques dans l’Hexagone. Mais avec quelle alternative ?