Les jeunes avocats très ouverts à la mobilité géographique et interprofessionnelle
Il ressort de cette enquête que, dans le cadre de leur métier d’avocat, 79,31 % des répondants envisagent « tout à fait » ou « peut-être » une expérience à l’international, et que 68,73 % pensent exercer un autre métier que celui d’avocat, tel que défini actuellement. Une génération donc très ouverte à la mobilité géographique et interprofessionnelle.
Au regard de ces résultats, le rapport relève que la faible mobilité proposée à la nouvelle génération d’avocats semble favoriser une “fuite des cerveaux” au profit d’autres professions. Mais la commission Prospective estime que la situation n’est pas inéluctable et qu’il est envisageable de redéfinir les missions confiées à l’avocat pour faire place à un « avocat in mobilis », exerçant sa mobilité au cœur de la société. Elle propose pour cela la création d’un « Institut de la carrière de l’avocat » ayant pour mission de faciliter la mobilité professionnelle. 98,5 % des élèves-avocats ayant répondu à l’enquête se sont déclarés intéressés par cette dernière proposition.
Le projet est désormais entre les mains de la commission Formation du CNB.
Source : procès-verbal de l’assemblée générale des 22 et 23 janvier 2016
M.L.