Paul de France rejoint Gide comme associé fiscaliste
À 36 ans, Paul de France fait son grand retour chez Gide, mais cette fois-ci par la grande porte. Il vient d’être élu, à la quasi-unanimité, associé de la maison française. Il faut reconnaître que le parcours de l’avocat est exemplaire.
Titulaire d’un master 2 en fiscalité de l’entreprise (Paris-Dauphine, 2007) et titulaire du diplôme supérieur de comptabilité et de gestion (2006), il a débuté sa carrière comme stagiaire, puis collaborateur dans l’équipe fiscale de Gide Loyrette Nouel.
En 2010, il rejoint EY, où il exerce au sein des bureaux de Paris et de New York. « C’est là, au gré des dossiers, que j’ai orienté mon activité vers la fiscalité transactionnelle, raconte-t-il. Cette expérience s’est ensuite concrétisée chez Mayer Brown, à partir de 2013 ». C’est aussi là qu’il rencontre Jean-François Louit et Caroline Lan avec lesquels il collabore sur les dossiers de conseil aux dirigeants dans les opérations de private equity et de M&A. Il apporte son expertise fiscale, là où ses deux confrères se chargent de la partie juridique de la structuration ou de la restructuration des plans d’incentive du management.
Paul de France intervient alors dans le cadre de plusieurs opérations d’envergure, tant du côté des investisseurs que des dirigeants, tels que : Comexposium, Cooper et Sagemcom (Charterhouse), Grape Hospitality (Eurazeo), Rubix (ex-IPH) et But.
En 2018, il est chassé pour devenir directeur fiscal adjoint du groupe Casino. « Le poste était intéressant car il s’inscrivait dans la continuité de ma pratique transactionnelle, tout en me permettant de mieux comprendre le fonctionnement d’un groupe de l’intérieur », justifie-t-il, tout en reconnaissant qu’il avait du mal à imaginer le reste de sa carrière en dehors du barreau. Il a notamment assuré le suivi et la mise en œuvre, sur le plan fiscal, des différentes phases du plan de cessions d’actifs qui ont été annoncées par le groupe en 2018 et 2019 (4,5 Mds€ d’actifs cédés).
Mais l’occasion de retrouver l’équipe fiscale de Gide et de reformer un trio avec Jean-François Louit et Caroline Lan était trop belle. Et c’est avec entrain et optimisme qu’il rejoint le cabinet. Car au-delà de ses compétences en fiscalité transactionnelle, son expertise en private equity, notamment auprès des dirigeants, apporte une brique intéressante pour l’équipe. Jean-François Louit et Caroline Lan expliquent que son arrivée va leur permettre « de renforcer les liens créés avec le département fiscal pour ainsi continuer à développer la pratique dédiée à l'accompagnement des dirigeants et fondateurs d'entreprise ».