Quand entamer un coaching ?
Je me demande souvent comment les gens sont amenés à travailler avec un coach. Qui décide de cet accompagnement ? Pourquoi ? Existe-t-il un « bon moment » pour entamer une telle démarche ? Comment puis-je savoir si c’est le bon moment pour moi ou pour mon équipe ?
« Il ne faut pas attendre d’aller mal pour aller mieux ! ».
Il existe bien évidemment une multitude de raisons qui poussent une personne ou une équipe à entamer une démarche d’accompagnement ou coaching. Il est important que ces raisons soient bien professionnelles et énoncées clairement.
Sur le plan individuel :
1 - Le coaching peut avoir été proposé au client par sa hiérarchie dans le cadre, par exemple, de la prise de nouvelles fonctions : un collaborateur qui deviendrait associé ou un associé qui ouvre un bureau à l’étranger ou en province, etc. ;
2 - Le client peut avoir également une démarche spontanée : soit il fait une demande de coaching auprès de sa hiérarchie, soit il décide de suivre cette démarche seul. Il entame alors généralement son coaching à un moment où il n’arrive plus à prendre suffisamment de recul par rapport à une situation, ou qu’il désire accroître ses performances professionnelles, etc. Trop souvent, la décision d’entamer un coaching individuel vient alors que la situation est déjà devenue très difficile pour le client. Ne tardez pas trop !
Sur le plan des équipes :
3 - Premier cas de figure et des plus courants : le coaching est proposé, selon les structures, par les associés, l’associé-gérant (ou managing partner), ou le « comex ». Une démarche de coaching d’équipe (de partage de représentations, de partage de visions, etc.) peut s’entamer à tout moment, dès lors que le contrat est bien clair entre les parties (le coach, le prescripteur et les participants). Si le contrat n’est pas clair ou clean, surtout autorisez-vous à reporter de quelques jours ou semaines l’intervention ;
4 - Deuxième cas de figure : une équipe qui se déchire, des individus qui se parlent mal, des malentendus qui s’accumulent, etc. Il est urgent d’agir. C’est une des responsabilités du manager mais aussi de chacun des membres de l’organisation de ne pas laisser la situation empirer. Si on laisse la situation empirer, nous sommes en droit de nous dire : « à qui profite le crime ? ». L’exercice de la communication interpersonnelle, que nous pratiquons le plus souvent, est un des plus complexes et des plus difficiles. La régulation des conflits est une chose qui s’apprend et se pratique.
5 - Troisième cas de figure : le coaching peut être également demandé par les équipes elles-mêmes.
Il existe encore d’autres cas bien entendu. Le bon moment pour entamer un coaching ne se trouve pas « en mouillant son index et en le pointant vers le haut ». Il faut avoir une problématique professionnelle à résoudre, une volonté de monter en compétences dans un domaine ou encore, de chercher à passer de la « performance à l’excellence ». Il faut rencontrer des coachs. S’assurer de leur déontologie. Etablir un contrat clair et se lancer ! Si vous sentez que cette démarche vous fera progresser et que vous avez mis en place les protections nécessaires, alors c’est le bon moment!