LES DEALS
Paru dans La Lettre des Juristes d'Affaires n°1367 - du 08 octobre 2018
Chaque semaine dans la Lettre des Juristes d’Affaires, découvrez les principales opérations de la semaine sur lesquelles sont intervenus les avocats (fusions-acquisitions, Private Equity, financement, contentieux d’affaires, restructurations d’entreprises, etc.).
Cinq cabinets sur l’IPO de Farfetch
La plateforme e-commerce britannique Farfetch, dédiée aux vêtements et accessoires de luxe, s’est introduite sur le New York Stock Exchange le 21 septembre dernier. Elle a cédé plus de 42 millions d’actions sur le marché, levant à cette occasion 885 M$.
La valorisation de l’entreprise, fondée il y a 10 ans par l’entrepreneur portugais José Neves, a atteint 7 Md$ lors de son IPO. Farfetch et ses actionnaires avaient fixé le prix à 20 $ par action, au-dessus de la fourchette indicative retenue entre 17 et 19 $. Le titre s’est toutefois ouvert à 27 $, atteignant 28,45 $ à la clôture, soit une hausse de 42,25 %.
Farfetch a annoncé au premier semestre 2018, des pertes atteignant 68 M$ contre 29 M$ l’an dernier à la même période.
Mais, la société compte de solides investisseurs, comme la famille Pinault. En février dernier, elle a même fait entrer Chanel à son capital.
Le géant chinois de l’e-commerce, JD.com, déjà actionnaire de l’entreprise après y avoir investi 397 M$ en juin 2017, a profité de l’entrée en Bourse pour acquérir des actions supplémentaires dans le cadre d’un placement privé.
Enfin, en 2016, la société avait également bouclé une série F de 110 M$, essentiellement abondée par les trois nouveaux entrants de l’époque, Temasek, IDG Capital Partners et Eurazeo Croissance.
Actionnaire minoritaire de la société londonienne depuis cette date, ce dernier ayant investi 25 M$, Eurazeo a conservé sa participation dans le cadre de l'IPO. À la clôture du premier jour de cotation, sa participation était valorisée 106 M$.
Les bureaux de New York et de Londres de Latham & Watkins ont conseillé FarFetch en marchés de capitaux.
Baker McKenzie a épaulé un autre groupe d’actionnaires, incluant Eurazeo, avec Matthieu Grollemund, associé, et Hélène Parent.
À Londres, Sanghaï et New York, Orrick a épaulé les actionnaires JD.com, Conédast, ainsi que Vitruvians Partners, ce dernier cédant ses actions.
Fenwick & West a représenté les souscripteurs, Goldman Sachs, J.P. Morgan, Allen & Co and UBS.
Allen & Overy a représenté les assureurs.
Neuf cabinets sur la modification de la structure actionnariale de Perstorp menée par PAI Partners
PAI Partners, qui contrôle l’entreprise de chimie de spécialité depuis 2005, a annoncé le transfert de sa participation de PAI Europe IV vers un nouveau véhicule géré par ses soins et soutenu par Landmark Partners, investisseur principal, et d’autres co-investisseurs. Ces derniers ont investi un montant total de 700 M€ pour aider au développement de la firme suédoise et appuyer sa croissance.
Perstorp emploie 1 500 personnes dans ses laboratoires en Asie, en Europe et en Amérique du Nord. En 2017, les ventes de la société ont atteint 13,6 Mds de couronnes suédoises, pour un excédent brut d’exploitation atteignant 2,1 Mds.
Willkie Farr & Gallagher a conseillé PAI Partners, avec Nathalie Duguay, associée, Raphaël Bloch et Maxime Hemled sur les aspects d’asset management, Cédric Hajage et Grégoire Finance, associés, Hugo Nocérino en droit des sociétés, ainsi que Faustine Viala, associée, et David Kupka en droit de la concurrence.
Paul Hastings la également assisté en financement, avec Olivier Vermeulen, associé, Tereza Courmont Vlkova et Timothy Hughes, ainsi que DLA Piper en fiscalité, avec Sylvie Vansteenkiste, Raphaël Béra, associés, et Thomas Guillier.
Arendt et Fieldfisher Luxembourg l’ont également conseillé sur les aspects luxembourgeois, Weil Gotshal & Manges sur les aspects US, ainsi que MSA et Vinge sur les aspects suédois.
À Londres, Kirkland & Ellis a épaulé Landmark.