Révolution numérique
Terminées les postures de repli. Lors de la 2e édition des États généraux du numérique, qui s’est déroulée le 25 juin dernier, les avocats ont été bousculés dans leur mode d’exercice traditionnel. Si la déontologie a longtemps servi d’excuse à la profession pour justifier sa frilosité à l’égard des opportunités offertes par le numérique, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le Conseil national des barreaux entend désormais prouver aux avocats qu’il est possible de respecter leurs principes essentiels en investissant le web. Un univers 2.0 vers lequel le marché du droit s’est déplacé ces dernières années et dont l’ignorance risque de mettre en péril l’avenir de la profession. Si le CNB montre donc l’exemple en développant l’e-acte ou sa plate-forme numérique de référencement, sa démarche doit maintenant être accompagnée par des initiatives individuelles pour doter la profession d’une offre diversifiée en matière de services dématérialisés. « Personne ne peut reprocher à quiconque d’être innovant et de vouloir dominer le marché », a assuré le président du CNB, Pascal Eydoux. La révolution est en marche.