Positiver et innover
[BILLET]
par Laurence Garnerie, Rédactrice en chef
Les avocats gagnent à être connus. Pour preuve : 92 % des PME sont satisfaites de leurs conseils. C’est ce qu’a révélé l’étude réalisée par l’Institut Think et Nabis Conseil pour l’Observatoire de la profession d’avocat et présentée à l’assemblée générale du Conseil national des barreaux des 20 et 21 novembre derniers(1). Dans ces conditions, d’où vient l’image générale plutôt négative de la profession ? Des médias d’abord, qui adorent mettre en avant les histoires d’avocats « borderline ». De la profession ensuite, qui peine trop souvent à faire passer ses messages, faute d’unité. Des avocats eux-mêmes enfin, dont les clients, s’ils saluent leur professionnalisme et leur fiabilité, reprochent régulièrement les coûts et l’imprévisibilité de la facturation. Un dernier point sur lequel les professionnels ne peuvent plus faire l’économie de la réflexion, ni de l’innovation. Faute de quoi aucune campagne institutionnelle destinée à capitaliser sur les bons résultats de l’étude ne pourra trouver d’écho auprès des prospects sceptiques.