Visconti & Grundler devient Visconti Grundler & Artuphel
Douze ans après sa création, le cabinet Visconti & Grundler entame une nouvelle étape de son développement en annonçant le recrutement d’un troisième associé : François Artuphel. Il arrivera, en septembre, accompagné de Marie Justice, collaboratrice. Celui-ci quittera donc le cabinet Haïk, au sein duquel il exerçait depuis 13 ans et dont il avait été nommé associé en 2017.
Formé par l’excellent Pierre Haïk après l’obtention de ses diplômes de l’IEP de Paris, UCL et Paris II, François Artuphel a débuté comme avocat spécialisé en droit pénal commun. Il partage alors son temps entre les couloirs des cours d’assises, ceux de la prison et son bureau du Boulevard Saint Michel. Au fur et à mesure, son activité prend un tournant en droit pénal des affaires. Très vite exposé sur les dossiers prestigieux du cabinet, il concentre alors son temps à des dossiers de blanchiment de fraude fiscale, d’abus de bien sociaux, détournement de fonds publics, corruption et autres affaires politico-financières. Sans oublier bien sûr le droit de la presse (injures, diffamations). Il intervient auprès d’une clientèle composée de personnes physiques, dirigeants et personnalités publiques, et de personnes morales.
On l’a ainsi remarqué auprès de Jean-Luc Martinez, l’ancien dirigeant du Louvre, dans le dossier sur les soupçons de trafic d’antiquités du Louvre Abu Dhabi. Il a également été impliqué sur deux CJIP. « Après avoir eu l’immense privilège d’exercer aux côtés de Pierre Haïk et de Jacqueline Laffont, je suis très heureux de rejoindre le cabinet pour contribuer à renforcer sa pratique de droit pénal des affaires, déjà largement reconnue, explique François Artuphel. J’ai eu souvent l’occasion de travailler avec ses associés et ses collaborateurs, et je sais que nous partageons la même culture de la défense pénale ». Benjamin Grundler et Julien Visconti ont en effet toujours souhaité conserver cette approche boutique haut de gamme en pénal des affaires.
Ancien banquier d’affaires, Julien Visconti se fait également remarquer en contentieux boursier, notamment pour le compte de fonds activistes. Avec la discrétion des plus grands, les deux associés se sont imposés sur des dossiers emblématiques de ces dernières années tels que l’affaire Vivendi, le dossier Lafarge, McDonald’s, Deliveroo, … Les grandes firmes d’affaires ou les cabinets étrangers, non dotés d’équipe pénale en interne, leur envoient d’ailleurs fréquemment des dossiers. Mais le duo d’associés entame une nouvelle étape en passant au trio. « Nous nous réjouissons de l’arrivée de François que nous connaissons depuis de nombreuses années. Sa solide expérience, ses grandes qualités professionnelles et humaines et sa culture de la défense pénale viendront compléter l’expertise du cabinet. Cette arrivée s’inscrit dans notre stratégie visant à proposer une structure ultra-spécialisée indépendante et de premier plan » expliquent-ils. À quand le quatuor ?