Thomas Amico retourne chez Veil Jourde avec son équipe

Il avait ensuite choisi de donner un autre tournant à sa carrière, en rejoignant Linklaters, où il avait exercé aux côtés de l’associé Kiril Bougartchev. Et lorsque ce dernier avait quitté la firme britannique pour fonder sa boutique en 2017, c’est même Thomas Amico qui avait été nommé responsable de la pratique droit pénal des affaires et compliance du bureau parisien. Trois ans plus tard, Delsol Avocats lui offrait l’association pour apporter une expertise en droit pénal des affaires et compliance au sein du département contentieux. Mais la proposition de revenir vers son premier cabinet, qui est aujourd’hui en plein renouvellement, n’a pas pu être refusée. Thomas Amico a donc sauté le pas. Il est accompagné de son équipe de collaborateurs constituée de Pierre-Henri Baert, ancien secrétaire de la Conférence, Charlotte Tenenhaus et Elisabeth Joanne. « Je connais les associés historiques de la maison qui sont de grands professionnels, explique Thomas Amico. J’ai par ailleurs rencontré les associés qui sont arrivés plus récemment et avec lesquels nous avons déjà identifié des synergies d’exercice, notamment en droit fiscal et en droit social ».

Rappelons que Thomas Amico assiste des entreprises, dirigeants, family offices, associations et personnes physiques dans le cadre de procédures pénales en France et à l’étranger. Il est ainsi récemment intervenu sur des dossiers médiatiques, en tant que conseil du « Madoff du Maine-et-Loire », de l’ancien sénateur Aymeri de Montesquiou dans le cadre de l’affaire Kazakhgate ou de la famille Guichard, actionnaires du groupe Casino. Il a également développé une pratique de compliance et de prévention du risque pénal – enquêtes internes et gestion des alertes – et accompagne par ailleurs ses clients dans leurs contentieux stratégiques, notamment ceux liés au haut de bilan ou aux conflits entre actionnaires, ainsi que dans tous types de litiges civils (différends contractuels, concurrence déloyale, successions, etc.). « Le cabinet Veil Jourde se modernise et se réorganise, explique-t-il. Il se tourne désormais vers l’international, ce qui était important pour moi car un tiers de ma clientèle est d’origine étrangère ». Laurent Jobert, associé membre du comité de direction, rappelle en effet que « le cabinet est membre du réseau international SCG Legal depuis plusieurs mois, un partenariat qui a déjà porté ses fruits sur plusieurs dossiers ». Les plus anciens se souviendront que le cabinet Veil Jourde avait eu, en son temps, un bureau à Londres et a même été le premier cabinet français à s’implanter au Caire. Les temps ont, depuis cette époque, bien changé mais la volonté de donner une coloration internationale à cette maison française perdure.