Régis Bourgueil, nouveau secrétaire général du PMU
À 37 ans et cinq ans après son arrivée au sein de l’entreprise de paris hippiques, Régis Bourgueil vient d’être nommé secrétaire général du PMU. Il remplace à ce poste Martial Houlle, qui a récemment rejoint le groupe de télécoms Altitude, en tant que secrétaire général (cf. LJA 1600).
Diplômé de l’IEP de Paris en droit économique (2011), Régis Bourgueil a fait ses premières armes en droit bancaire et financier, entre 2011 et 2013. Il a d’abord exercé chez Gide, puis Allen & Overy et enfin Hogan Lovells. Son goût pour les affaires publiques l’a conduit à rejoindre l’équipe de campagne de Nicolas Sarkozy, avant de devenir conseiller économique et fiscal de Jean-François Copé (2013-2014). Il a aussi été chief of staff du fondateur de Linagora, éditeur de logiciels international.
C’est finalement en 2018 qu’il est entré au PMU, où il a débuté comme chief of staff auprès de l’ex-président Bertrand Méheut et de l’ancien directeur général Cyril Linette, en œuvrant notamment à la modernisation de la fiscalité du GIE. Au mois de mars 2021, il avait été nommé au poste de directeur des affaires publiques. Un parcours qui lui confère une vision globale et stratégique au sein du PMU. Dès lors, il avait le profil idéal pour en devenir le secrétaire général, dont la mission est centrale. Il explique : « Toute initiative stratégique dans notre secteur très régulé suppose nécessairement un mouvement synchrone de l’ensemble des équipes du secrétariat général. Nous sommes au cœur de la machine, dans une forme de tango avec les métiers ».
Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Régis Bourgueil supervise désormais une quarantaine de salariés, répartis entre le juridique, la régulation, la compliance, les affaires publiques et la communication externe. Il assure par ailleurs le fonctionnement des instances de gouvernance du PMU. Membre du comité exécutif, il reporte à Emmanuelle Malecaze-Doublet, directrice générale du groupe. Selon lui, « L’industrie des jeux d’argent et de hasard est concurrentielle, innovante et internationale. Dans ce paysage, le PMU est une superbe réussite depuis près d’un siècle qui fait 10 Mds€ d’enjeux par an ».
Et il a à cœur de continuer à œuvrer activement à la transformation de l’entreprise. Il poursuit : « Le risque, c’est l’Histoire avec une grande hache comme disait Georges Pérec, c’est-à-dire d’être inerte ou entravé dans un monde qui bouge. L’opportunité, c’est la transformation menée par notre directrice générale. La mission du secrétariat général du PMU, c’est donc le temps long, d’innover et de protéger, maintenant, mais surtout pour l’avenir ».