Paul Féral-Schuhl et Antoine Reillac créent Arfé Avocats
Le cabinet Arfé Avocats vient d’ouvrir ses portes au 140, rue du Faubourg Saint- Honoré, dans le huitième arrondissement de la capitale. Fondée par Paul Féral-Schuhl et Antoine Reillac, la boutique est positionnée en droit fiscal général. L’équipe assiste une clientèle composée de personnes morales (PME) et de personnes physiques (particuliers, expatriés) sur l’ensemble de leurs problématiques fiscales, que ce soit en conseil ou en contentieux.
« Nous aspirons par ailleurs à devenir l’interlocuteur privilégié des professionnels du droit et du chiffre (cabinets d’avocats, notaires, experts-comptables, etc.) qui n’ont pas d’équipes en droit fiscal et qui souhaitent externaliser cette compétence auprès d’interlocuteurs réactifs et engagés lorsque leurs dossiers ont des incidences fiscales ou lorsque leurs clients leur soumettent des problématiques fiscales qui sortent de leur champ de compétence », expliquent les deux associés. Paul Féral-Schuhl, 35 ans, est titulaire d’un master 2 en droit fiscal (Dauphine, 2010).
Il a exercé sept ans chez Sekri Valentin Zerrouk avant de poser sa plaque, il y a quatre ans. Il a une bonne expertise de la fiscalité internationale et notamment des régimes fiscaux liés aux expatriés et impatriés (exit tax, etc.). De son côté, Antoine Reillac, 41 ans, est titulaire d’un DEA en finances publiques et fiscalité (Paris 2, 2005) et d’un D.U. en sciences criminelles (Paris 2, 2016). Il a débuté sa carrière à la direction internationale de Fidal en 2008, avant de rejoindre PDGB en 2013, avant de s’installer à son compte en 2016. Il intervient en corporate tax, fiscalité internationale et assistance au redressement.
Il a par ailleurs développé une compétence en droit pénal fiscal, qui est encore assez rare sur la place. Et c’est d’ailleurs l’une des caractéristiques du cabinet Arfé Avocats : réussir à lier les compétences fiscales avec les connaissances procédurales pénales. « Nous souhaitons accompagner nos confrères fiscalistes et pénalistes dans les dossiers de droit pénal fiscal en appui et en complément de leurs compétences respectives », tiennent à préciser les deux associés.
Engagés et volontaires, les associés se mobilisent sur certains sujets sociétaux visant à faire évoluer le droit fiscal. Antoine Reillac a, par exemple, obtenu le premier statut de lanceur d’alerte par le Défenseur des droits pour Stéphanie Gibaud (dans le dossier de fraude fiscale d’UBS) et continue de se battre à ses côtés pour qu’elle soit enfin indemnisée en tant qu’aviseur fiscal par l’administration. Paul Féral-Schuhl oeuvre, pour sa part, depuis plusieurs années aux côtés de victimes de la « solidarité fiscale entre époux » face aux abus de l’administration. Une fois que le cabinet sera bien implanté sur la place, les deux fondateurs n’excluent pas de s’associer avec d’autres spécialistes du droit fiscal.