Ouverture du cabinet Berenice Avocats
Victor Champey, Nathalie Karpik et Pauline Daraux annoncent la création du cabinet Berenice Avocats. Installée au 16 rue Dupont des Loges, dans le septième arrondissement de la capitale, la structure se compose de trois associés, quatre collaborateurs, une assistante… sans oublier Berenice. « C’est une personne morale au sens propre du terme, explique Nathalie Karpik. Elle incarne une personne indépendante des membres du cabinet. C’est à elle que sont attachés les clients ». Cette réflexion sur le choix de la structure – une SELARL – a été collective.
Car Berenice Avocats a un fonctionnement très participatif. « Les associés ne sont pas plus mis en lumière que les collaborateurs. Tout le monde a accès aux clients, tout le monde traite des dossiers, fait du business développement et se charge de l’organisation et du bien-être de tous », poursuit Victor Champey. Et le nom du cabinet n’est bien sûr pas choisi au hasard. Pauline Daraux raconte : « Ce prénom féminin est une marque de douceur qui signifie que nous cherchons à apporter de la sérénité à nos clients face à leurs dossiers qui sont bien souvent stratégiques ».
On ajoutera que Berenice en grec signifie « celle qui apporte la victoire ». Le marketing de ce nouveau cabinet est intéressant, mais il place la barre très haut. Heureusement l’équipe est soudée et surtout volontaire. Issue du cabinet Laude Esquier Champey, elle a pensé cette nouvelle aventure durant longtemps. Au coeur des préoccupations de Berenice : assister une clientèle de grands groupes (CAC 40 et ETI) dans leurs contentieux d’affaires.
Les litiges traités portent sur le haut de bilan, le droit des sociétés, le droit commercial, les conflits entre actionnaires, les sorties de dirigeants et le contentieux successoral corporate… « Nous avons une approche raisonnée du contentieux et nous n’hésitons pas à recourir aux modes alternatifs de règlement des conflits lorsque c’est possible », témoigne Victor Champey. Nathalie Karpik et Pauline Daraux se chargent également de droit des contrats et d’ingénierie contractuelle.
Elles expliquent : « Nous pensons qu’il y a de la valeur ajoutée à tirer d’un contentieux. Il peut devenir une force car il permet de revoir ses contrats en interne, pour comprendre ce qui n’a pas fonctionné et ainsi mieux anticiper l’avenir ». Si les associés ne souhaitent pas être mis en avant, il convient tout de même de rappeler leurs parcours pour le moins admirables. Victor Champey a débuté chez feu Dewey & Leboeuf entre 2000 et 2007, avant de cofonder le cabinet Laude Esquier Champey en 2008. Nathalie Karpik a exercé chez Tessler & Associés (1994-1998), avant de devenir l’associée en charge du département contentieux des affaires & distribution de Latournerie Wolfrom & Associés (1999-2010). Elle avait rejoint Laude Esquier Champey en 2015 en tant qu’associée. Enfin Pauline Daraux a été formée chez Dentons (2013-2016), avant de rejoindre Laude Esquier Champey dont elle avait été cooptée au rang de counsel l’an passé.