Lionel Lesur rejoint Franklin pour diriger la pratique Concurrence
L’année 2020 sera décidément celle du cabinet Franklin qui annonce l’arrivée d’un neuvième associé en huit mois. Lionel Lesur s’apprête en effet à rejoindre le cabinet comme associé du département Corporate M&A. Fort d’une double compétence corporate/concurrence développée dès ses débuts, il prend en outre la direction de la pratique Concurrence du cabinet, une matière laissée vacante depuis le départ de Julie Catala Marty et de son équipe pour Bryan Cave au printemps dernier (cf. LJA 1439).
Âgé de 41 ans, Lionel Lesur a débuté sa carrière en 2005 au sein du cabinet Herbert Smith Freehills, au sein duquel il rencontre Jacques Buhart. Ce dernier lui offre la possibilité de travailler sur des dossiers de fusions-acquisitions et de droit de la concurrence. C’est ainsi qu’il a développé un double savoir-faire, mêlant les problématiques de private M&A et de corporate avec celles de merger control et de contentieux de la concurrence (dont les cartels et abus de position dominante). En mai 2011, il participe à l’implantation parisienne de l’américain McDermott Will & Emery, dont il est nommé associé deux ans plus tard. Il s’évertue alors à développer son activité, principalement pour le compte de sociétés industrielles étrangères.
Ayant été détaché, plus d’une année (2007-2008), à Rome, au sein du cabinet Gianni Origoni Grippo Cappelli & Partners, il est devenu membre du barreau italien en 2012, ce qui lui a permis de positionner une partie de son activité sur l’axe transalpin. Depuis, il accompagne des sociétés italiennes, notamment du secteur du luxe et des produits de grande consommation, sur leurs problématiques corporate portant sur les joint-ventures, les contrats complexes, les augmentations de capital ou les réorganisations internes. Il a également développé une clientèle suisse de life science, comme Sophia Genetics ou encore Zur Rose, et canadienne, comme LuminUltra Technologies.
« Mon arrivée chez Franklin, cabinet français indépendant bénéficiant d’un réseau international de best friends de premier plan, va également me permettre de capitaliser sur les contacts que j’ai créés à l’étranger au fur et à mesure des années, et particulièrement en Italie. À ce titre, je serai en charge du développement d’un desk italien », explique le nouvel associé. Un profil de multi-spécialiste, avec une forte appétence pour le développement à l’étranger. Que rêver de mieux pour un cabinet français ?