Laurent Bensaid quitte Hoche pour King & Spalding
Laurent Bensaid a rejoint, en milieu de semaine, le bureau parisien de King & Spalding comme associé. Il a la charge de développer une activité en fusions-acquisitions et en marchés de capitaux.
« King & Spalding est une firme américaine de grande notoriété aux États-Unis notamment en contentieux, en arbitrage international et en M&A. Son plan de développement à l’international vise désormais la pratique corporate. La création d’un département M&A à Paris s’inscrit dans cette optique », explique le nouvel associé. Il est accompagné de son équipe de quatre collaborateurs : Véronique Gédéon, Laura Vanhoutte, Elisabeth Laforce et Julien Vicariot.
Ils interviennent auprès d’une clientèle de grands groupes français et internationaux sur leurs opérations de cessions ou d’acquisitions, leurs problématiques de droit boursier ainsi que leurs opérations sur les marchés : offres publiques, retrait de cote, ou introduction en Bourse. On les aura ainsi récemment remarqué auprès d’Orange sur la prise de contrôle de Business & Decision (cf. LJA 1324), auprès de McPhy dans le cadre de son ouverture de capital à EDF (cf. LJA 1354), mais aussi sur l’IPO de SMCP (cf. LJA 1323), ainsi que sur celle de Vente-unique.com (cf. LJA 1345). Ils comptent également dans leur clientèle un certain nombre de fonds d’investissement.
Âgé de 42 ans, c’est déjà la deuxième fois que Laurent Bensaid se voit confier le projet de création d’une pratique à Paris.
Diplômé du DJCE juriste d’affaires (Paris II, 1999), d’un MBA Finance (Dauphine, 2000) et titulaire d’un LLM de Columbia Law School (2004), il a notamment été formé par Laurent Faugérolas, chez Willkie Farr & Gallagher (2000-2003), avant de rejoindre les équipes de Sullivan & Cromwell, à New York puis à Paris.
En 2009, il prend les rênes du département boursier du cabinet Hoche Société d’Avocats en tant qu’associé. Il a depuis réussi à développer une pratique solide et une belle clientèle.
L’enjeu sera cette fois-ci de réussir à transformer l’essai dans une firme extrêmement rentable, donc aux exigences élevées, et encore peu positionnée en Europe sur l’activité. Mais l’associé peut compter sur le soutien des 11 associés déjà présents à Paris.