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La firme américaine Bracewell s’implante à Paris

Par Ondine Delaunay

L’énergie est-il en train de devenir le secteur le plus en vogue à Paris ? C’est en tout cas pour s’offrir une pratique exceptionnelle en énergies renouvelables, solaire et éolien, que la firme du Texas, Bracewell, investit pour la première fois en Europe continentale. Elle vient de recruter onze avocats d’un coup. Menés par la remarquable Anne Lapierre, entourée de ses deux associés Arnaud Bélisaire et Simon Cudennec, l’équipe compte une counsel, Véronique Bruel, ainsi que sept collaborateurs : Marie Zelazko, Adnen Ben Naser, Sandra Hahn Duraffourg, Pierrick Ferrero, Diane Dusserre, Noémie Portut-Castel et Carl Kalaani.

Tous en provenance du bureau parisien de Norton Rose Fulbright où ils formaient le département énergie. Anne Lapierre était également en charge de la pratique au niveau mondial depuis six ans et co-responsable du bureau de Casablanca depuis 2010. Elle concentre sa pratique sur le développement de projets, les fusions et acquisitions, la construction et le financement d’actifs liés aux énergies renouvelables, au pétrole et au gaz, et aux infrastructures en France, en Europe et en Afrique francophone. Arnaud Bélisaire intervient principalement sur les projets éoliens, solaires photovoltaïques et de biomasse, ainsi que sur l’évolution des réglementations et l’émergence de nouveaux sous-secteurs tels que l’e-mobilité, l’hydrogène et les accords de PPP. Simon Cudennec se concentre lui aussi sur les projets liés aux secteurs de l’énergie, des infrastructures et des ressources naturelles en France et en Afrique francophone. Ils conseillent des grands groupes, français et internationaux, et des fonds d’investissement. On les aura notamment remarqués auprès de RTE, Saint Gobain, Carrefour, OVH, Metro mais également Crédit Suisse.

« Nous rejoignons une firme qui présente un positionnement sectoriel fort sur l’énergie. Son agilité de fonctionnement et sa stratégie de déploiement sur cette matière clé ont été déterminants dans notre choix de mouvement », explique Anne Lapierre. Et l’opportunité d’implanter un nouveau cabinet à Paris n’avait rien pour déplaire à l’équipe. « Nous sommes des entrepreneurs, poursuit l’avocate. Bracewell est une marque exceptionnelle, dont les effectifs sont d’une stabilité rare. Nous nous sentons à même d’en déployer les attraits à Paris et en Afrique subsaharienne, de façon complémentaire au travail déjà mené par les équipes londoniennes et dubaïotes en Afrique de l’Est et du Nord ». Le cabinet a un mode d’organisation qui permet de partager les équipes au plan mondial et ainsi, fort de ses désormais 11 bureaux et 350 avocats, il a une force de frappe importante sur les dossiers stratégiques. « Nous pouvons nous permettre d’être ambitieux sur les projets sur lesquels nous concourrons », prévient Anne Lapierre. Le message est passé !