Julien Visconti prend son indépendance
Les émetteurs n’ont qu’à bien se tenir ! Julien Visconti, réputé notamment pour sa pratique en contentieux de gouvernance et financier, annonce la création de sa boutique.
À ses côtés, Quentin Bertrand, counsel, et Camille Chevreteau qui rejoindra l’équipe au printemps. Le cabinet Visconti se positionne en droit pénal des affaires, ainsi qu’en contentieux financier et boursier pour le compte d’une clientèle d’entreprises et de dirigeants et managers. L’associé, qui a débuté sa carrière en banque d’affaires et fonds d’investissement et qui était passé par le cabinet Metzner avant de fonder sa boutique puis de s’associer avec Benjamin Grundler en 2011, poursuit donc son positionnement, en toute indépendance. Il annonce cependant son partenariat avec la firme américaine Bernstein Litowitz Berger & Grossmann (BLB&G), qu’il présente comme une « référence en matière de securities litigation et de contentieux liés à la corporate governance ». Le cabinet s’est récemment fait remarquer sur le package d’Elon Musk à 56 mds$ qu’il est parvenu à faire annuler par le tribunal du Delaware.
Si la firme américaine n’affiche pas son ambition de développer des actions de groupe en France, elle compte bien, grâce à son alliance avec Visconti, identifier des investisseurs français désireux de se joindre aux class actions sur le territoire américain. De son côté, en France, Julien Visconti remarque l’augmentation « du nombre de dossiers mettant en cause la responsabilité des émetteurs sur des sujets de gouvernance et d’informations financières trompeuses ». Il n’y est d’ailleurs pas étranger puisqu’il conseille CIAM qui reproche à Vivendi les modalités de scission du groupe en quatre entités cotées (cf. LJA 1661), et accompagne également l’activiste qui a déposé plainte pour diffusion de fausses informations dans le dossier Atos. L’avocat s’est également fait remarquer lors de l’action en responsabilité intentée par un groupe d’actionnaires d’Esso contre ses administrateurs et la maison mère ExxonMobil soupçonnée de léser la filiale sur des contrats d’achat et de revente de pétrole. T