Flore Poloni fonde la pratique arbitrale de Signature Litigation à Paris

Thomas Rouhette n’avait pas caché ses ambitions en ouvrant les portes de la firme en France au début de l’année 2019 : l’équipe démarrait avec un axe très marqué en contentieux des affaires, mais l’objectif était clairement de se diversifier en compliance, en droit pénal des affaires et en arbitrage international (cf. LJA 1381).

Quatre mois plus tard, il recrutait Nicolas Brooke, technicien aguerri des enquêtes internes au niveau français et international (cf. LJA 1396).

Et le 1^er septembre prochain, il confiera la tâche de monter une pratique arbitrale à une jeune associée, aussi sympathique que douée techniquement : Flore Poloni.

Elle sera assistée d’un collaborateur : Thibaud Roujou de Boubée.

Âgée de 37 ans, elle a déjà tout d’une grande. Très impliquée dans la communauté de l’arbitrage puisqu’elle a cofondé le groupe Paris Very Young Arbitration Pactitioners en 2012, et copréside actuellement le Young International Arbitration Group of the London Court of International Arbitration, elle fait partie de ces quelques jeunes femmes associées qui se démarquent dans ce milieu très masculin, à l’image de Shaparak Saleh, Julie Spinelli ou encore Gaëlle Filhol.

Titulaire d’un master 2 contentieux international et européen (Paris II, 2007) et diplômée de l’ESCP Europe (2007), Flore Poloni a débuté sa carrière d’avocate en 2008 chez Gide, dans l’équipe de Christian Camboulive.

Deux ans plus tard, elle rejoignait August Debouzy, cabinet dont elle a été cooptée au rang de counsel en 2018.

Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’en 10 ans, l’avocate s’est largement investie dans ses dossiers, auprès de ses clients, pour leur proposer des solutions pratiques et sur-mesure, toujours avec un grand professionnalisme et une ambition positive. Elle a représenté des clients opérant dans les secteurs de la défense, de l’énergie, de l’infrastructure, de la chimie, des nouvelles technologies, issus de différentes régions dont le Moyen-Orient, la Russie, la Chine, le Japon et l’Afrique. Parmi ceux-ci, on citera EDF ou encore Bolloré Transport & Logistics.

Elle a été détachée plusieurs mois chez DCNS. Elle est notamment intervenue dans l’une des premières procédures d’arbitrage accélérées de la CCI, représentant un client russe dans le cadre d’un litige relatif à l’exécution d’un contrat d’approvisionnement et d’un protocole transactionnel. Elle intervient bien sûr en matière d’exécution de sentences arbitrales en France, telles que les procédures d’annulation, d’appel d’ordonnances d’exequatur et de saisies. Mais elle accompagne également certains clients dans leurs contentieux judiciaires.

Elle explique : « J’ai été frappée par le dynamisme des équipes parisienne et londonienne. Thomas Rouhette, Sylvie Gallage-Alwis, Emmanuèle Lutfalla et Nicolas Brooke font preuve d’une énergie incroyable et ont des ressources formidables. Fort de ce dynamisme, le champ des possibles nous est ouvert et les synergies entre nos pratiques et nos savoir-faire sectoriels nous permettront de proposer une offre commune attractive ». Bref, un profil de choix, volontaire et armé pour monter une pratique dans une boutique haut de gamme dédiée aux règlements des litiges.