Étienne Boursican rejoint De Pardieu Brocas Maffei
L’année 2021 aura été si active en opérations boursières et en equity capital market, que le cabinet De Pardieu Brocas Maffei s’est décidé à renforcer son équipe. Il vient d’être rejoint par Étienne Boursican, en tant qu’associé. Accompagné de son collaborateur, Alexandre Zuber, il vient redynamiser la pratique transactionnelle boursière du cabinet français.
Fort d’une activité transversale et surtout technique, Étienne Boursican apparaît donc comme une recrue de choix pour l’équipe. Il intervient pour le compte de groupes français et étrangers dans leurs opérations transactionnelles, d’offres publiques, de prises et de cessions de participations, d’émissions de titres, de placements privés et d’introductions en bourse. Il s’est par exemple fait remarquer auprès de Kem One lors de sa cession à Apollo. Il conseille également quelques investisseurs, comme récemment Ballard Power Systems dans le cadre de l’IPO de Forsee Power, ou encore Xange et Ventech pour l’IPO de Believe. Il est également un spécialiste des questions de gouvernance d’entreprise, étant intervenu tant aux côtés d’émetteurs, que d’actionnaires minoritaires cherchant à être représentés au sein des organes d’administration. Il représente enfin les sociétés, comme les personnes physiques, à l’occasion de contentieux boursiers.
Âgé de 49 ans, Etienne Boursican est titulaire d’un DEA de droit anglais et nord-américain des affaires (Paris I, 1996) et d’un LLM de Georgetown University (1998). Il a débuté sa carrière auprès de Laurent Faugérolas, d’abord chez Jones Day en 1998, puis chez Willkie Farr dès 1999.
Devenu counsel de la firme américaine en 2006, il avait choisi de porter la pratique boursière du bureau parisien de SJ Berwin, en tant que partner en 2009. Quatre ans plus tard, il rejoignait Orrick Rambaud Martel avec l’ambition d’avoir accès aux grands dossiers boursiers. « Il est temps pour moi de consolider ma pratique boursière en rejoignant un cabinet au positionnement institutionnel français, dont la réputation est excellente, tant en France qu’à l’étranger », explique le nouveau venu.
Un mouvement intéressant car l’associé quitte, pour la première fois, l’univers des firmes internationales pour intégrer une maison française. Est-ce dire que le droit boursier se pratique mieux dans des univers hexagonaux ? La question pourrait être débattue.