Elie Kleiman quitte Freshfields pour Jones Day
ll avait succédé à Antoine Colonna d’Istria au poste de managing partner du bureau parisien de Freshfields Bruckhaus Deringer en 2011.
Avec pour devise « Plus vite, plus haut, plus fort », il a su faire traverser la crise au cabinet de la rue Paul Cézanne. Il a notamment été à l’initiative des recrutements de beaux profils, comme celui par exemple d’Hervé Pisani en M&A (qui s’apprête d’ailleurs à le remplacer au poste de managing partner), de Nicolas Barberis en private equity, ou encore de Laurent Mabilat en financement.
Mais la grande équipe d’arbitrage, qui a longtemps été l’une des plus reconnues du marché international, avait subi un coup violent à l’annonce du départ de Jan Paulsson, Georgios Petrochilos et Constantine Partasides pour fonder Three Crowns en 2014. Et l’objectif était depuis clairement affiché de renforcer l’équipe.
Mais, à l’heure du Brexit, Elie Kleiman, 54 ans, a choisi de passer chez les Américains. Ou plus exactement, de se replonger dans l’univers outre-atlantique qu’il avait connu et surtout apprécié entre 1998 et 2000 lorsque, jeune associé chez Jeantet, il avait participé à l’implantation du bureau new yorkais du cabinet français. Il avait ensuite retrouvé Paris pour diriger le département contentieux de Freshfields au sein duquel il est donc resté 18 ans.
Chez Jones Day, il intègre la pratique arbitrage et contentieux dont l’équipe parisienne est actuellement constituée de trois associés : Michael Bühler et Jean-Pierre Harb, tous deux spécialistes reconnus de l’arbitrage international, ainsi qu’Ozan Akyurek qui intervient en contentieux commercial et corporate.
Au-delà d’un carnet d’adresses bien rempli dans les secteurs des sciences de la vie, de l'agroalimentaire, de la chimie, de l'aéronautique ou encore de l'énergie, le nouvel associé leur apportera sa double compétence en arbitrage et en contentieux commercial et corporate.
Présenté comme un adversaire courtois, mais coriace par ses confrères, il est également loué pour son éloquence devant les tribunaux. Sans oublier bien entendu un goût pour la musique, notamment pour la guitare. Il fait d’ailleurs partie de l’association des musiciens du barreau de Paris.