Création du cabinet Stéphane Chaouat & Associés AARPI

L’équipe interrompt ainsi son expérience chez Quinn Emanuel, qu’elle avait rejoint en novembre 2020 (cf. LJA 1464) pour créer la pratique fiscale du bureau parisien. Rappelons que Stéphane Chaouat mettait alors un terme à 17 années chez Weil Gotshal & Manges, dont huit en tant que managing partner à Paris. « J’ai eu beaucoup de chance dans ma vie professionnelle. J’ai exercé aux côtés d’avocats exceptionnels et j’en ai tiré le meilleur », expliquet- il aujourd’hui, citant une liste impressionnante de noms tous plus connus les uns que les autres.

Mais le passage de la cinquantaine l’a fait réfléchir car, si durant les deux dernières années, il avait voulu fortement développer sa pratique contentieuse, il a pourtant été approché à de nombreuses reprises pour des dossiers transactionnels. Il a par exemple récemment accompagné Ardian dans son acquisition de GreenYellow. Difficile de poursuivre les deux pans de son activité dans une marque américaine aussi emblématique que Quinn Emanuel sur les problématiques contentieuses.

C’est donc fort d’une clientèle qui lui est très attachée, composée de fonds d’investissement, d’entreprises, de familles et de dirigeants, que Stéphane Chaouat prend son indépendance. La boutique est dédiée au droit fiscal, mais dans toutes ses composantes, aussi bien en transactionnel qu’en contentieux, « sans oublier une grande maîtrise des codes et des règles pénales avec des sous-jacents fiscaux », tient à préciser le fondateur. Le cabinet risque bien de devenir un sérieux concurrent parmi les boutiques de fiscalistes de la place. D’autant que l’équipe aurait déjà été approchée par des firmes américaines cherchant des relais français en fiscalité.