Ashurst se dote d’une pratique anticorruption avec Olivier Dorgans
Olivier Dorgans a rejoint cette semaine le bureau parisien d’Ashurst en tant qu’associé. Accompagné de son équipe composée de deux collaborateurs, Paul Charlot et Camille Mayet, il intègre l’équipe Résolution des litiges déjà composée de deux associées : Hortense de Roux, chargée des contentieux civils et commerciaux, et Emmanuelle Cabrol, intervenant en arbitrage international.
Âgé de 38 ans, Olivier Dorgans dit avoir été conquis par « ce partnership jeune et dynamique avec lequel il est en phase sur la manière de développer son activité ». Le nouveau venu présente une pratique originale. Il intervient dans trois domaines réglementés : l’anticorruption, la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, mais aussi sur les sanctions économiques et le contrôle à l’export. Diplômé d’un Master 2 en droit des affaires et fiscalité (Paris I-HEC, 2009) et d’un Master’s degree in law (Cambridge, 2009), il a débuté sa carrière en 2010, à Paris, chez Cleary Gottlieb. Il est alors longuement intervenu sur le dossier de sanction de BNP Paribas pour violation de l’embargo américain sur l’Iran, avant de rejoindre le bureau bruxellois de la firme américaine, au moment des velléités expansionnistes de Vladimir Poutine en Crimée. Il a ainsi accompagné des banques et des compagnies pétrolières qui ont vu leur activité avec la Russie se restreindre. En 2015, il a rejoint DLA Piper comme counsel et a notamment assisté la BPI sur l’ouverture d’une ligne française de financement des exportations françaises vers l’Iran. « Mon activité a pris un tournant à partir de ce dossier. Cette expérience accumulée sur les sujets des sanctions économiques et des mesures de contrôle des exportations est un vrai facteur différenciant sur le marché », explique-t-il très justement. Bien sûr, avec l’adoption de la loi Sapin II en 2016, il a développé une pratique solide sur l’anticorruption et plus spécifiquement sur la mise en place ou la refonte de programmes de compliance, l’accompagnement préventif devant les autorités d’enquêtes et la maîtrise des risques pénaux et réglementaires. En 2017, il a intégré les équipes de Brown Rudnick, puis celles de Hughes Hubbard 18 mois plus tard, cabinets au sein desquels il a développé une clientèle d’établissements financiers, de compagnies d’assurance et de groupes industriels de toute taille, exerçant notamment dans les secteurs de la défense, de l’aéronautique, de la pharmacie et de la grande distribution.
Au-delà d’une attirance pour l’esprit entrepreneurial qui prédomine au sein de l’équipe parisienne d’Ashurst, Olivier Dorgans dit aussi avoir été sensible à exercer dans un cabinet à la palette d’interventions étendue, notamment sur des problématiques transactionnelles. « Je vais désormais pouvoir accompagner les clients sur la maîtrise des risques compliance pré et post-investissement, en collaborant avec les équipes transactionnelles d’Ashurst », se réjouit-il.