Après Frédéric Pradelles, McDermott renforce à nouveau son pôle concurrence avec Stéphane Dionnet
Un an après l’arrivée de Frédéric Pradelles en provenance de Latham & Watkins (cf. LJA 1505), Jacques Buhart qui a créé l’équipe concurrence de McDermott Will & Emery à Paris continue à renforcer le département. Il est, cette fois-ci, allé chercher chez l’américain Skadden Arps pour attirer Stéphane Dionnet. Il rejoindra le cabinet le 2 novembre prochain.
Ce recrutement s’inscrit dans la stratégie de McDermott de développer un axe Paris-Bruxelles en droit de la concurrence. « Depuis son arrivée, Frédéric a développé la pratique concurrence au niveau français. Certains dossiers de concentration, de cartel ou d’abus de position dominante réclament également un traitement européen, sur lesquels j’interviendrai », explique le nouvel associé.
Et Frédéric Pradelles d’ajouter : « Le déploiement de cet axe franco-belge se justifie par une évolution de l’environnement dans lequel la délimitation des compétences entre les autorités nationales de concurrence et la Commission européenne va dans un sens de plus en plus collaboratif ». Stéphane Dionnet assiste ses clients dans de nombreuses enquêtes sur des cartels, notamment en ce qui concerne les demandes de clémence devant la Commission européenne et d’autres autorités internationales de la concurrence. Il a travaillé avec des clients issus d’un large éventail d’industries, notamment les produits de consommation, l’énergie, le divertissement, la chimie, les services financiers, les produits pharmaceutiques, la vente au détail et les télécommunications.
Titulaire d’un DESS en droit européen des affaires (Paris V, 1999), d’un master en droit des contrats (Helsinki, 2000) et d’un LLM du Collège de l’Europe (2001), il a débuté sa carrière chez Freshfields en 2001, avant d’intégrer la Direction générale de la concurrence de la Commission européenne. En 2006, il a rejoint la firme Skadden Arps dont il est devenu counsel en 2016.