Connexion

Antoine Vey s’entoure de deux associées

Par Ondine Delaunay

Alors que le cabinet Vey & Associés connaît depuis plusieurs mois une crise de réputation importante sur fond de soupçons de harcèlement moral et sexuel de son fondateur, il était grand temps d’annoncer de bonnes nouvelles. « Après le départ d’Éric Dupond-Moretti, en juillet 2020, j’ai longuement réfléchi au positionnement que je souhaitais donner au cabinet, explique Antoine Vey. Et pour mettre en place mon projet, j’ai souhaité m’entourer d’associées qui partagent ma vision de l’exercice collectif du droit. J’ai donc proposé à Stéphanie Le coq de kerland et Mathilde Varet de rejoindre le cabinet, pour apporter leurs expériences et qualités respectives au traitement en équipe de nos dossiers, au service des besoins de nos clients ». 

Mathilde Varet, ancienne de Kiejman & Marembert où elle a exercé pendant près de dix ans, a développé une expertise en droit pénal des affaires, notamment dans le suivi d’enquêtes menées par le parquet national financier ou par les autorités administratives indépendantes. Elle a conseillé de grandes entreprises françaises et internationales, des groupes industriels ou pharmaceutiques, des dirigeants, des grandes familles et personnalités, dans le cadre de précontentieux, d’enquêtes internes et de dossiers liés à la protection de la réputation, à la conformité ou au devoir de vigilance.

De son côté, Stéphanie Le coq de kerland n’est pas une spécialiste des prétoires, mais a une grande connaissance des entreprises. Après avoir débuté sa carrière comme avocate, chez Fidal, en droit économique, elle avait rejoint le groupe Nexity en 2012 comme responsable juridique pour en devenir rapidement directrice juridique. « J’ai exercé environ 13 ans dans un groupe coté, pour lequel j’étais membre du comex, je connais donc parfaitement les modes de fonctionnement des entreprises, explique-t-elle. J’ai notamment une bonne expertise en matière de gestion de crise, mais aussi de la mise en place de programmes anti-corruption et anti-blanchiment, et une pratique éprouvée de la pénalisation de la vie des affaires. Cette expérience professionnelle devrait être très utile pour conseiller les clients du cabinet ».

Le discours des associés, très respectueux les uns des autres, n’est construit que sur des mots positifs : esprit d’équipe, relation de confiance, organisation collective… « Nous gérons le cabinet comme une boutique indépendante de droit répressif, poursuit Antoine Vey. Nous mettons en place une logique d’équipe, composée de profils complémentaires qui fonctionnent ensemble, avec un objectif commun : celui de délivrer une prestation de qualité au client ».

Le cabinet compte désormais 3 associés et 17 avocats, organisés en trois pôles d’activités : le monde des affaires, le pénal international (comprenant les droits de l’Homme internationaux) et le pénal général traditionnel. Le cabinet, historiquement positionné en Afrique francophone, a également ouvert un bureau à Genève en 2023 dont l’équipe sera structurée dans les prochaines semaines. T