Romain Carayol : "Même dans les cabinets d’affaires , il y a de l’affect"
Par
Entre départs et problèmes entre associés, les conflits sont souvent nombreux dans les cabinets d’affaires. Des tensions qui polluent l’activité d’une structure et que la commission Difficultés d’exercice en groupe de l’Ordre de Paris tente donc de calmer à tout prix. Entretien avec Romain Carayol, responsable de la commission depuis janvier 2016.
Pouvez-vous présenter la commission Difficultés d’exercice en groupe, dont vous êtes le responsable ?
Romain Carayol : Il s’agit de l’une des trois commissions de conciliation créée par l’Ordre des avocats de Paris, avec la commission des Difficultés d’exercice en collaboration et celle des avocats salariés faisant une demande de requalification, dite SDR, dont je suis également le responsable depuis janvier dernier. Elle répond à la première étape obligatoire de tentative de conciliation avant la procédure d’arbitrage imposée à tous les avocats dès lors qu’ils rencontrent une difficulté, et n’a donc aucun pouvoir juridictionnel. Concrètement, un trio composé de deux membres actuels du Conseil de l’Ordre, dont un qui préside la séance, et d’un ancien membre traite entre trois et quatre dossiers tous les jeudi soirs à partir de 18h30 à la Maison du Barreau. Si nous sommes amenés à devoir traiter plus de quatre dossiers un même soir, une deuxième formation similaire est créée. Le but est de permettre aux avocats en situation de conflit de trouver voie à un accord via un mode opératoire neutre et indépendant. Nous traitons entre 200 et 300 par an.
Justement, quel est ce mode opératoire ?
R. C. : Chacun prépare ce moment comme une véritable audience, avec un rappel des faits et des demandes formulées à l’aide de pièces jointes...
Pouvez-vous présenter la commission Difficultés d’exercice en groupe, dont vous êtes le responsable ?
Romain Carayol : Il s’agit de l’une des trois commissions de conciliation créée par l’Ordre des avocats de Paris, avec la commission des Difficultés d’exercice en collaboration et celle des avocats salariés faisant une demande de requalification, dite SDR, dont je suis également le responsable depuis janvier dernier. Elle répond à la première étape obligatoire de tentative de conciliation avant la procédure d’arbitrage imposée à tous les avocats dès lors qu’ils rencontrent une difficulté, et n’a donc aucun pouvoir juridictionnel. Concrètement, un trio composé de deux membres actuels du Conseil de l’Ordre, dont un qui préside la séance, et d’un ancien membre traite entre trois et quatre dossiers tous les jeudi soirs à partir de 18h30 à la Maison du Barreau. Si nous sommes amenés à devoir traiter plus de quatre dossiers un même soir, une deuxième formation similaire est créée. Le but est de permettre aux avocats en situation de conflit de trouver voie à un accord via un mode opératoire neutre et indépendant. Nous traitons entre 200 et 300 par an.
Justement, quel est ce mode opératoire ?
R. C. : Chacun prépare ce moment comme une véritable audience, avec un rappel des faits et des demandes formulées à l’aide de pièces jointes...
Ce contenu est réservé à nos abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous.
Ou découvrez notre offre spéciale d'abonnement.
S'abonner