ROUSSEAU & SUSSMANN - L’alliance du pénal et du chiffre

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ien n’a été laissé au hasard par les associés du cabinet Rousseau & Sussmann lorsqu’ils ont pensé leur boutique. « Nous avons beaucoup réfléchi à notre positionnement, se rappellent-ils. Nous ne voulions pas créer un cabinet supplémentaire spécialisé en droit pénal. Nous avons souhaité proposer quelque chose de différent pour nous démarquer ». Et indubitablement, ce travail n’a pas été vain. Car, Rousseau & Sussmann, c’est d’abord l’alliance réussie de deux cultures : celle de la pratique judiciaire traditionnelle acquise au sein de cabinets d’avocats pénalistes de renom, avec celle du service haut de gamme à destination d’une clientèle française et internationale exigeante caractéristique des firmes anglo-saxonnes. Les associés parlent couramment plusieurs langues et ont acquis leur expertise en matière de défense dans ce qui se fait de mieux en termes de cabinet.

Arthur Sussmann est sorti de HEC (majeure entrepreneur) et de SciencesPo en se lançant dans la finance et l’audit. Trois années durant lesquelles il assouvit son attrait pour les dossiers financiers et comptables. Et c’est fort de cette première expérience de rigueur qu’il se lance dans la pratique du pénal aux côtés du ténor Georges Kiejman, légende du barreau, et de Thierry Marembert, qui lui offrent l’occasion de s’imposer sur bon nombre de dossiers de pénal financier ou fiscal de premier plan ou en droit pénal général. Il a en outre enseigné la comptabilité et le droit des sociétés pendant 10 ans. En 2022, ce parcours est couronné par le prix du juriste HEC de l’année, remis par un jury de représentants du monde du droit et du chiffre parmi lesquels Hélène Bourbouloux et Maurice Nussenbaum.

Alice Rousseau a, pour sa part, exercé durant une décennie chez Fresfhields Bruckhaus Deringer, d’abord au sein de l’équipe fiscale, puis de l’équipe de droit pénal des affaires et contentieux sur des dossiers à très forts enjeux. Cette double compétence est un atout de choix pour s’imposer sur les dossiers de fraude fiscale, ou de droit pénal douanier. L’avocate corédige d’ailleurs, depuis 2022, la chronique trimestrielle de droit pénal fiscal à la Revue de Droit Fiscal. Elle est également fréquemment conviée à prendre la parole lors de conférences, en France et à l’étranger, pour évoquer les enjeux de la pénalisation croissante du droit fiscal.

« Nos expériences passées nous qualifient non seulement pour traiter des dossiers de droit pénal aux enjeux internationaux, mais également pour venir en soutien d’autres d’avocats qui ont besoin de travailler en équipe avec une approche pluridisciplinaire des dossiers, en particulier en matière financière, fiscale ou comptable » expliquent les associés.

Par-delà le droit pénal

Car c’est surtout l’alliance du pénal et du chiffre qui fait la différence chez Rousseau & Sussmann. Chacun des associés dispose d’une expertise technique qui dépasse le droit pénal et la procédure. « Notre pratique est ciblée sur le droit pénal du chiffre et le pénal économique, qui suppose d’avoir une connaissance précise du sous-jacent : finance, fiscalité ou comptabilité », détaillent les associés.

Un peu plus de deux ans après son ouverture, le positionnement indépendant et technique de Rousseau & Sussmann a porté ses fruits. Une équipe s’est constituée autour des associés. Les deux collaborateurs Julie Baltzinger et Timothée Bertrand ont rejoint le navire, et un troisième recrutement est prévu en 2024. En outre, les associés ont réussi à séduire une clientèle très large comprenant plusieurs groupes internationaux et cabinets d’affaires ainsi que des personnalités françaises et étrangères. Enfin, fait suffisamment rare pour être remarqué, le cabinet est entré, dès sa première année, dans le classement white collar de Legal 500. Tout va très vite chez Rousseau & Sussmann. ν