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Deux questions à Elie Kleimann, managing partner de Freshfields

Par Laurence Garnerie

Après un premier mandat de trois ans, le managing partner du bureau parisien de Freshfields, Elie Kleiman, vient d’être reconduit dans ses fonctions. L’occasion de faire un point sur le développement du cabinet
et sur ses projets.

Quel bilan dressez-vous de votre premier mandat en tant que managing partner du bureau de Paris ?
Elie Kleiman : Les trois années qui se sont écoulées ont été très positives. Nous avons connu un beau développement au sein du bureau de Paris, qui s’est illustré notamment au travers de quatre promotions internes d’associés : Yannick Piette et Patrick Tardivy en corporate, Vincent Daniel-Mayeur en fiscal, et Ben Juratowitch en arbitrage. De nouveaux associés nous ont également rejoints, à l’instar d’Hervé Pisani en 2012 au sein de l’équipe Corporate / M&A, dont il est le responsable. Début 2014, Olivier Rogivue est venu étoffer les rangs de cette équipe. Erwan Le Douce-Bercot et Emmanuel Ringeval nous ont rejoints respectivement en Immobilier et Financement. Si nous avons également été confrontés à quelques départs, ceux-ci n’ont pas eu d’impact négatif et, au contraire, ont permis de faire émerger de nouveaux talents.
En ce qui concerne les clients, nous sommes très présents auprès des grands acteurs industriels et conservons une prestigieuse clientèle bancaire. Des opérations majeures ont également jalonné ces trois dernières années, comme par exemple Vinci Park, Etisalat / Maroc Telecom, Total / TIGF ou encore Blackstone / Gecina, et nous avons en outre rencontré de grands succès dans les activités contentieuses.

Quel est votre principal souhait pour ce deuxième mandat ?
E.K. : Préserver la culture du cabinet, ce que nous appelons "l’esprit Freshfields". C’est une nécessité pour une structure qui, comme la nôtre, est en constante évolution. Il faut se réinventer en permanence : anticiper les évolutions du marché pour mieux y répondre tout en conservant sa position de leader suppose de conjuguer méritocratie, performance et qualités humaines. C’est la responsabilité de tous. Le managing partner est un associé comme les autres, mais il doit veiller plus que les autres à donner l’exemple en faisant preuve de bienveillance, de justice, d’écoute, de sens de l’humour mais aussi d’exigence envers soi-même. Il ne doit pas être détaché de la réalité du métier. En ce qui me concerne, je suis avant tout un avocat passionné par le conseil et la défense de ses clients.


C.E.

Extrait de l’interview parue in extenso dans la LJA 1184 (réservé aux abonnés)
LJA Avocats Avocat Freshfields Kleimann