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CARTIER MEYNIEL - Dispute Resolution à 360°

Par Ondine Delaunay

Marie-Laure Cartier et Alexandre Meyniel ont fondé, en janvier 2020, leur boutique dédiée à l’arbitrage international et au contentieux des affaires. Le choix de l’indépendance pour servir les clients autrement.

Alors que le cabinet Cartier Meyniel débute sa cinquième année d’existence, les associés fondateurs abordent l’avenir avec sérénité. Il faut dire qu’en ouvrant les portes du cabinet au début de l’année 2020, l’équipe faisait, sans le savoir, un sacré pari puisqu’un peu moins de trois mois plus tard, une bonne partie du globe était confinée… Mais cette période aura sans doute été un accélérateur formidable pour ce modèle de cabinet qui mise plus sur la technicité du savoir-faire que sur le business développement par de l’affichage dans de grandes conférences. « Nous sommes rigoureux et travailleurs, explique Marie-Laure Cartier. Nous sommes avant tout des artisans du droit, nous aimons élaborer des stratégies et rédiger les actes ». Alexandre Meyniel est d’ailleurs titulaire d’un juris doctor et membre du barreau de New York, tandis que Marie-Laure Cartier est diplômée d’un LLM en droit des affaires (King’s College London, 1997).

Indépendance, liberté
et brainstorming

Entre les associés, on ressent une vraie confiance et une certaine forme de complicité. « Nous travaillons tout le temps ensemble. Entre nous, c’est un bouillonnement intellectuel permanent », raconte Alexandre Meyniel en souriant. Sur chaque dossier, ils tiennent à partager leur analyse et à échanger sur la stratégie à mettre en œuvre.

Ils se sont connus au sein de la firme internationale Jones Day. Marie-Laure Cartier exerçait au sein de l’équipe contentieux, tout en s’étant formée à l’arbitrage international en raison des connexions évidentes entre les matières et les équipes. Elle avait su profiter de l’intérêt de cette plateforme mondiale pour travailler au sein des bureaux de Paris et de Sao Paulo, tout comme elle avait pu passer par New York lorsqu’elle était chez Clifford Chance, expériences qui lui ont apporté une réelle ouverture d’esprit sur l’exercice de la profession dans un cadre international. De son côté, Alexandre Meyniel avait rejoint l’équipe d’arbitrage international après avoir fait ses débuts dans un jeune cabinet français, SLVF (devenu Viguier Schmidt). Et c’est d’ailleurs à lui que revient l’initiative de cette boutique. « J’avais très envie de fonder un cabinet pour retrouver ce mode d’exercice indépendant », se souvient-il.

Proximité et confiance

Installé dans des locaux chaleureux, au 5, avenue Alphand, dans le seizième arrondissement de la capitale, Cartier Meyniel mêle le contentieux commercial, civil et corporate avec la pratique arbitrale. Les associés interviennent principalement sur des dossiers d’arbitrages commerciaux mais ont également quelques affaires en arbitrage d’investissement. Alexandre Meyniel a récemment fait annuler, aux côtés d’autres conseils, une sentence CIRDI pour le compte d’un investisseur égyptien dans le cadre d’un dossier d’arbitrage contre l’État du Koweït. « Nous avons une vision à 360° du contentieux car en plus de pratiquer toutes les techniques du contentieux, du judiciaire à l’arbitrage, nous intervenons des deux côtés de la barre : à la fois en tant que conseils mais aussi en tant qu’arbitre », expliquent les associés qui rappellent l’importance de la profondeur de perspective gagnée grâce à leurs mandats d’arbitres.

Technicité et efficacité

Leur clientèle essentiellement constituée de PME, de start-ups et de dirigeants, ils l’ont véritablement construite à force de rencontres, de bouche-à-oreille et de recommandations de leurs confrères. Aujourd’hui les associés disent qu’ils sont parvenus à construire une vraie relation de confiance avec leurs clients qui reviennent les consulter. « Nos rapports humains ont changé avec eux depuis que nous avons monté Cartier Meyniel », racontent-ils. Le modèle de boutique a sans aucun doute convaincu certains, avec des honoraires plus raisonnables que ceux proposés dans des grandes firmes. Mais c’est aussi ce « jus de cerveau » proposé par des associés véritablement dédiés à leurs dossiers, cette technicité de la procédure et du savoir-faire juridique qui les a attirés. « Nous conseillons des personnes sophistiquées, qui ont une vision très pragmatique et qui sont décisionnaires sur leur business. Nous leur apportons l’expertise juridique et une vision efficace de la stratégie du contentieux pour sortir leur dossier par le haut », insistent les associés. Une équipe resserrée qui fait rimer technicité avec efficacité.