ANIMA DISPUTE RESOLUTION - Le commando de l’arbitrage
Le cabinet n’a vu le jour qu’à l’automne dernier. Mais ses deux associés fondateurs ont déjà à leur actif un beau parcours professionnel et, surtout, une renommée internationale en matière d’arbitrage international.
Jacob Grierson et Thomas Granier se connaissent depuis dix ans. Et s’ils ne sont pas exactement de la même génération, ils ont mis en place un véritable binôme extrêmement efficace, car soudé et très complémentaire. Jacob Grierson, 54 ans, a débuté comme barrister à Londres pendant cinq ans et membre du Chambers de Lord Grabiner KC (One Essex Court Chambres), avant de s’installer à Paris pour exercer dans les plus grandes firmes internationales. Thomas Granier, 38 ans, a pour sa part dirigé l’équipe du secrétariat de la Cour de la CCI administrant les arbitrages en lien avec l’Afrique francophone et le Moyen-Orient, avant de rejoindre les cabinets d’avocats internationaux. Leur cœur de pratique est, par essence, multiculturel et totalement tourné vers l’international. Ils ont notamment une expertise très marquée sur les dossiers africains, que ce soit en arbitrage d’investissement ou commercial. Ils sont à même de comprendre les nuances et spécificités de chaque système de droit. Un projet d’ouverture d’un bureau à Londres est d’ailleurs à l’étude.
Team players
Anima Dispute Resolution – judicieusement abrégé en ADR – c’est donc d’abord l’histoire d’une rencontre entre deux spécialistes de l’arbitrage international. Ils s’entourent aujourd’hui de deux collaborateurs, de formation franco-britannique bien sûr. Mais ils ne seraient rien sans une clientèle fidèle qui leur a renouvelé leur confiance, alors même que leur plaque était à peine posée au 26 avenue Kléber. « Les associés travaillent en équipe soudée et produisent facilement des documents pour étayer un point de vue ou fournir des preuves. Il est très réconfortant d’avoir confiance en une équipe », commente l’un d’eux. Les grands groupes français et internationaux qui leur font confiance interviennent dans de multiples secteurs d’activité. On notera néanmoins une prédominance des secteurs des transports maritime et aérien, de la pharmacie et de la biotechnologie, sans oublier le minier et l’énergie. Des secteurs régulés où les dossiers laissent régulièrement place à des problématiques de droit souverain. « Nous sommes team players et nous intervenons également comme co-conseils de cabinets du monde entier dans le cadre d’arbitrages internationaux et de procédures d’exécution », ajoute Jacob Grierson.
Le recours
aux technologies innovantes
Anima Dispute Resolution a également pour particularité le recours affirmé aux nouvelles technologies. « Nous n’avons pas hésité à investir dans des logiciels très performants pour accélérer le traitement de nos dossiers », explique Thomas Granier. Ce support technologique leur permet de se concentrer sur la valeur ajoutée de leurs dossiers et ainsi de pouvoir effectuer le même travail que les grandes firmes internationales, avec une équipe resserrée. C’est un peu le modèle de barrister qu’ils reproduisent ici : ils pensent le droit, rédigent les mémoires et plaident. « Nous nous concentrons avant tout sur l’âme de la résolution des différends – d’où le nom du cabinet Anima Dispute Resolution », expliquent les deux associés.
Un discours qui ne manquera pas d’attirer la jeune génération d’avocats, toujours en quête de messages inspirants. Les associés cherchent d’ailleurs à s’entourer de collaborateurs qui partagent leur vision : celle de mener l’arbitrage vers de nouveaux horizons, en simplifiant continuellement ses étapes. Ils détaillent : « Nous cherchons des avocats expérimentés et passionnés prêts à s’impliquer dans le développement du cabinet. Nous cherchons nos associés de demain ».