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Ashurst, un nouveau départ

Par LA LETTRE DES JURISTES D'AFFAIRES
Paru dans La Lettre des Juristes d'Affaires n°1378-1379 du 07 janvier 2019

Après un très beau millésime 2018, l’année 2019 s’annonce des plus prometteurs. De grands mouvements se préparent dans les cabinets d’avocats d’affaires. Et plusieurs structures méritent une attention particulière après avoir mis en œuvre ou annoncé récemment des changements intéressants. État des lieux des dix cabinets à suivre durant les douze prochains mois.

Bientôt deux ans après le départ fracassant d’une grande partie des équipes, le cabinet Ashurst s’est attelé durant l’année 2018 à reconstituer sa base d’associés.

En février, était annoncé le recrutement d’Emmanuelle Cabrol au rang de responsable de la pratique arbitrage international.

Elle exerçait précédemment chez Herbert Smith Freehills comme associée. Un mois plus tard, étaient remarquées les arrivées d’Anne Reffay, associée en M&A et LBO, et d’Hortense de Roux, associée en contentieux civil et commercial ainsi qu’en droit pénal des affaires, qui exerçaient jusqu’à présent chez Jones Day.

Noam Ankri était arrivé en mai, en provenance de DLA Piper, pour reconstruire la pratique restructuring avec un angle plus corporate que judiciaire.

Suivi de près par Vincent Trevisani, ancien de Winston & Strawn, venu renforcer l’équipe transactionnelle, en particulier dans les secteurs de l’énergie et des infrastructures.

Bref, ceux qui pensaient que le bureau fermerait ses portes à Paris se sont bien trompés.

Reste à savoir si les synergies se créeront entre les nouveaux associés tous issus d’horizons divers, si le cross selling se mettra en place entre les départements, mais aussi avec le reste du réseau. 2019 sera donc l’année de la consolidation pour la firme d’origine anglaise.

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