Plaquette : le grand retour. Pourquoi et comment la remettre au goût du jour ?
La plaquette, outil classique de la communication, revient en force et connaît une nouvelle vigueur. Les cabinets l’avaient délaissée pour se tourner vers les sites internet. Aujourd’hui, alors que tous ou quasiment sont dotés d’une vitrine sur le net, la plaquette de présentation permet au cabinet de se distinguer. À condition toutefois de la remettre au goût du jour.
La plaquette papier permet de rééquilibrer la présence matérielle du cabinet par rapport à son existence virtuelle, qui ne cesse de croître.
2 - Sur le contenu, mixer les outils pour mieux vous distinguer
La plaquette peut ainsi être utilement mixée avec l’autre outil de communication que représente le rapport d'activité. Il s’agira alors de présenter le cabinet et ses fondamentaux (expertises, équipe, valeurs…) et d’y ajouter des éléments représentatifs de l’année écoulée (chiffres, courbes, distinctions obtenues, livres parus…). Sous forme d’encadrés ou de frise temporelle, ces informations permettent de donner vie à la plaquette et de la différencier des plaquettes traditionnelles.
3 - Sur la langue, prévoir une version anglaise des textes
Pour tenir compte de la mondialisation, l’outil doit aussi être proposé en langue anglaise, quels que soient les domaines d’intervention du cabinet. Tout type de dossier peut désormais présenter une dimension internationale, y compris le droit de la famille.
4 - Sur la forme, mixer aussi les genres pour vous différencier et donner une nouvelle fonction à l’outil
Le cabinet peut, par exemple, opter pour une plaquette qui se présente sous forme de pochette. La plaquette a l’avantage, d’une part, de se différencier et, d’autre part, d’offrir une nouvelle fonction et de permettre au cabinet d’avoir davantage l’occasion de la remettre à ses clients et à ses autres contacts (partenaires, journalistes…).
Sur la pochette, on trouve des informations de base sur le cabinet. Dans la pochette, on peut y insérer des fiches plus précises sur le cabinet, ou des documents que l’avocat doit remettre à son interlocuteur (des projets de conclusions ou les pièces communiquées par la partie adverse que l’avocat doit remettre à son client par exemple). La plaquette devient alors un outil pratique permettant de véhiculer la marque du cabinet. Elle peut être remise à plusieurs reprises à la même personne, ce qui n’est pas possible avec une plaquette classique. Elle a aussi plus de chances d’être conservée, puisqu’elle contient des documents de travail, que de passer au panier.
5 - Sur le choix du support papier, opter pour une solution économique
Pour tenir compte des valeurs sociétales (protection de l’environnement) et du contexte économique de la crise, le cabinet privilégiera un papier recyclable. Dans tous les cas, il évitera les papiers trop luxueux, les formats et présentations trop somptuaires, non adaptés à la période actuelle. Outre l’économie faite par le cabinet, celui lui permettra aussi de démontrer qu’il est bien en phase avec le monde. Il est aussi conseillé de prévoir une pochette, qui contiendra des informations plus intemporelles (valeurs, expertises, adresses…) et des fiches libres qui pourront être mises à jour plus facilement et à moindre coût.
6 - Sur le choix du support, proposer aussi une version numérique téléchargeable depuis votre site
Le cabinet pensera à prévoir sur son site Internet une fonction permettant de télécharger sa plaquette. Cela permettra de la diffuser encore davantage gratuitement, sans aucun frais d’impression et d’affranchissement postal, de la partager au maximum, de permettre à des visiteurs du site de la renvoyer à leurs contacts, d’y renvoyer des interlocuteurs… Bref, de créer un vrai circuit de transmission gratuit.
7 - Partager la plaquette matériellement
Si le partage des informations constitue une nouvelle étape de la communication, le cabinet doit aussi penser à partager sa plaquette. L’avocat doit, en effet, désormais créer du contenu, le diffuser mais aussi le partager. Il en est ainsi par exemple des articles parus dans la presse. L’usage du partage est né sur les réseaux sociaux. La pratique doit désormais s’étendre du monde virtuel au monde réel et à tous les contenus. Ainsi, une fois la plaquette conçue, rédigée, réalisée et imprimée, elle doit encore être partagée au maximum. D’où l’intérêt d’opter pour des solutions tels que la plaquette/pochette, ou le téléchargement depuis le site.
8 - Bien disposer la plaquette au cabinet
La plaquette sera notamment proposée en lecture et pour emporter à l'entrée du cabinet puis dans les salles de réunion et les bureaux des avocats. Cette démarche contribue aussi au partage matériel de l’outil. À sa lecture en salle d’attente, le client va ainsi peut-être découvrir que le cabinet propose d’autres compétences que celle pour laquelle il consulte le cabinet. Il a souvent l’habitude de consulter un cabinet pour un type de problématique, sans connaître l’étendue des champs d’intervention du cabinet.
9 - Penser à la mettre à jour chaque année
L’outil de communication doit toujours être à jour. De la même façon que le site doit être actualisé régulièrement et très fréquemment, la plaquette papier doit contenir des informations qui ne soient pas obsolètes. C’est essentiel. Le cabinet vérifiera donc les informations qui y figurent (membres de l’équipe, distinctions obtenues, nouvelles expertises éventuellement que le cabinet souhaite développer dans le cadre de sa stratégie de développement). L’outil doit, en effet, être adapté aux projets d’évolution du cabinet.
10 Et, surtout, acquérir le réflexe plaquette
Le cabinet doit surtout acquérir le « reflexe plaquette » : il doit penser à l'utiliser systématiquement, à proposer sa plaquette de la même façon qu'il donne plusieurs fois par jour l’adresse de son site ou sa carte de visite.