Trois cabinets sur le financement d’Arc Holdings
Un accord crucial de financement de 120 M€, devant permettre la transformation d’Arc Holdings en difficulté depuis plusieurs années, vient d’être dévoilé.
Notons qu’en début d’année, le spécialiste des arts de la table et de la verrerie annonçait le lancement du plan Synergie 2020 et, à travers, lui une amélioration de sa performance opérationnelle. Pour le mettre en œuvre, l’entreprise a dû mobiliser ses partenaires financiers.
Ce plan homologué est l’aboutissement d’un tour de table conclu entre l’actionnaire Glass Holding, l’état, la région des Hauts de France, la Communauté d’agglomération du pays de Saint-Omer (CAPSO), des fonds souverains - dont Bpifrance - et de nouveaux financeurs sur stock.
Dans le détail, 32 M€ proviendraient de la vente d’une filiale en Espagne et de cash. Le reste arriverait sous forme de prêt, à hauteur de 25 M€ de fonds souverains, 30 M€ de la part de l’actionnaire, 14 M€ de dettes locales et 30 M€ de fonds publics. Cette levée de fonds s’accompagne de la mise en place d’un mécanisme de cession automatique du groupe en cas de non-respect de certains ratios, ainsi que d’un mécanisme d’actions de préférence et de fiducie.
Elle lui permettra de financer des investissements majeurs sur le site d’Arques, au prix de la réduction de 700 postes, sur les 5 200 actuels.
Gibson Dunn a conseillé Arc Holdings, avec Jean-Pierre Farges, associé, et François Wyon en restructuring, Amanda Bevan-de Bernède, associée, et Julia Barbara-Michalon en financement.
Weil Gotshal & Manges a épaulé l’actionnaire, avec Jean-Dominique Daudier de Cassini, associé, et Astrid Zourli en restructuring, ainsi que Claude Serra, associé, en corporate.
White & Case est intervenu auprès des fonds souverains, avec Saam Golshani et Alexis Hojabr, associés, Bruno Pousset et Alice Léonard en corporate, ainsi que Raphaël Richard, associé, et Marie-Alix Charvin en financement.