Trois cabinets sur l’acquisition de Syntel par Atos
Atos est sur le point d’effectuer l’acquisition de l’américain Syntel, spécialiste de la technologie d’information intégrée, coté au Nasdaq.
S’élevant à 3,4 Md$, soit 41 dollars par action, entièrement payable en numéraire, l’acquisition sera financée par un emprunt obtenu auprès de BNP Paribas et J.P. Morgan.
La transaction prendra la forme d’une fusion de droit américain (one-step cash merger) qui nécessite plus de la moitié des actions en circulation pour être réalisée. Un engagement de vote a déjà été signé par des actionnaires de Syntel comprenant les fondateurs et représentant un total de 51 % des actions en circulation.
L’ensemble de l’équipe dirigeante de Syntel rejoindra celle du français, dont Syntel n’est pas la première acquisition. Malgré l’échec du rachat de Gemalto, fournisseur de cybersécurité, au profit de Thales, Atos a en effet remporté les enchères sur l’américain Six Payment Services, via sa filiale Worldline, pour 2,3 Md€, en mai dernier. Si le groupe opère essentiellement sur des activités de traitement de données, de cybersécurité et d’infrastructure, il renforcera désormais le développement d’applications digitales spécifiques pour ses clients avec le rachat de Syntel. Cette acquisition lui permettra également d’accroître son chiffre d’affaires d’environ 1 Md$ et d’accélérer son développement en Amérique du Nord.
Sullivan & Cromwell a conseillé Syntel, avec Olivier de Vilmorin, associé, et Arnaud Berdou.
Jones Day a épaulé les fondateurs de Syntel, à Cleveland et Chicago.
Weil, Gotshal & Manges a assisté Atos, avec Claude Serra et Yannick Piette, associés, en corporate, ainsi qu’Olivier Jauffret, associé, Cristina Marin et Aladin Zeghbib en financement.
Latham & Watkins l'a également conseillé avec Jacques-Philippe Gunther, associé, et Mathilde Saltiel en concurrence.