Trois cabinets sur la création d’une joint venture entre Pfizer et GSK
L’américain Pfizer et le britannique GlaxoSmithKline (GSK) viennent de regrouper leurs activités respectives de santé grand public en créant une joint venture.
Pfizer détient une participation de 32 % dans la coentreprise et GSK, les 68 % restants. Celle-ci exercera ses activités sous le nom de GSK Consumer Healthcare. Elle devrait devenir la plus grande entreprise de médicaments en vente libre au monde, avec des marques emblématiques dans le domaine du soulagement de la douleur, des soins respiratoires, des vitamines, minéraux et suppléments nutritionnels, et des produits de santé buccodentaire.
Parmi elles, le Voltarene et l’Advil, ou encore les dentifrices Sensodyne. La première tâche de cette nouvelle société sera la mutualisation des deux activités, qui devrait permettre de réaliser 548 M€ d’économies par an jusqu’en 2022, pour un coût total de 987 M€ et des charges hors trésorerie de 329 M€. Environ 25 % du montant des économies seront réinvestis dans la recherche et le développement.
Soulignons que GSK a annoncé son intention, d’ici trois ans, de sortir la coentreprise de ses comptes consolidés afin de la placer en bourse à Londres.
Dentons a assisté Pfizer, avec Jean-Marc Grosperrin, Thierry Renaud de la Favery, associés, Emmanuelle De Schepper, of counsel, Tanit Gendre et Marie Decrette.
Darrois Villey Maillot Brochier l’a également épaulé sur les aspects fiscaux, avec Vincent Agulhon, associé, et Roxane Delmas.
Baker McKenzie a conseillé GlaxoSmithKline, en France avec Guillaume Nataf et Marie-Francoise Brechignac, associés et Damien Berruyer en corporate ainsi que Jérémie Paubel, associé en social.