Astrid Mignon Colombet rejoint August Debouzy
On la savait très courtisée par les cabinets depuis déjà plusieurs années. Contrairement à ce que l’on aurait pu pressentir au regard de sa pratique très ancrée à l’international, Astrid Mignon Colombet a finalement choisi de poursuivre sa carrière dans un cabinet français de renom : August Debouzy.
Accompagnée de deux collaboratrices, Diane Floreancig et Manon Krouti, elle sera chargée d’y développer son activité en droit pénal des affaires et en matière de justice pénale négociée. Dans ce domaine, elle est parvenue à un niveau de technicité particulièrement élevé qui lui permet d’intervenir aussi bien sur des dossiers européens que face au DoJ américain. Elle explique : « Le modèle français de justice pénale négociée est en construction. Son déploiement est favorisé par le recours à une pluralité de compétences et par des liens renforcés avec nos confrères à l’étranger. C’est ce qui justifie mon choix de rejoindre un cabinet français pluridisciplinaire de premier plan et doté d’un rayonnement international ».
Diplômée de l’IEP de Paris (1996), titulaire d’un DEA de droit des affaires (Paris I, 1997) et docteur en droit (sa thèse étant consacrée à L’exécution forcée en droit des sociétés, sous la direction d’Yves Guyon), elle a débuté sa carrière en 2002 chez les Avocats au Conseil d’État et à la Cour de Cassation Bernard Hémery et Patrice Spinosi. Entrée au sein du cabinet Soulez Larivière & Associés en 2004, elle en est nommée associée sept ans plus tard. Elle se fait alors remarquer auprès d’entreprises et de dirigeants sur des dossiers emblématiques tels que le crash du Concorde, le naufrage de l’Erika ou l’explosion de l’usine AZF. Elle se fait également une place dans des beaux dossiers portant sur des infractions économiques et financières, notamment en matière de corruption transnationale et de fraude. En 2016, elle est même nommée managing partner du cabinet (cf. LJA 1241). Un poste qui lui permet de faire la promotion de la boutique outre-atlantique. Sa grande finesse d’esprit, alliée sans nul doute aux capacités techniques et oratoires de son mentor, Daniel Soulez Larivière, lui ont permis d’imposer assez rapidement son cabinet sur des dossiers de justice négociée. Et de prendre une place d’interlocuteur de choix dans les négociations transatlantiques, mais également dans les dossiers français. Elle a ainsi récemment assisté la Société Générale, signataire de la première CJIP en matière de corruption transnationale résultant d’une résolution coordonnée entre le PNF et le DoJ.
Son arrivée chez August Debouzy permettra au cabinet de se positionner sur ces dossiers particulièrement stratégiques. L’équipe trouve en même temps une associée jeune, professionnelle, souriante, au caractère calme et sympathique. Assurément, August Debouzy a décroché le Graal.